Au terme, notamment, du Rapport de branche des Prestataires de services dans le domaine du secteur tertiaire de la Commission nationale paritaire de la Convention collective nationale du personnel des prestataires de services dans le domaine du secteur tertiaire (éd. juillet 2015), il apparaît que notre profession est actuellement exercée par 470 sociétés de recouvrement de créances, de toutes formes juridiques, toutes tailles, tant en termes de chiffre d’affaires, de montant et de nombre de créances confiées que de recouvrement effectif.
En 2013, le seuil de 63.000 défaillances d’entreprise a été franchi, que ce soit en redressement ou en liquidation judiciaires ouverts par les tribunaux, à l’inclusion des procédures de sauvegarde. D’après nos études, il apparaît que près de 15.000 dépôts de bilan sont dus à des défauts des règlements des créances commerciales et civiles, par des débiteurs en réalité solvables pour la plupart.
En 2014, il apparaît que le montant des créances commerciales et civiles ayant fait l’objet d’un recouvrement effectif se monte à € 1.500.000.000, encaissés par l’ensemble de la profession des sociétés de recouvrement, à l’exclusion des services internes de recouvrement des grandes entreprises, ou des intermédiaires de justice.
Au terme du Rapport de branche des Prestataires de services dans le domaine du secteur tertiaire de la Commission nationale paritaire de la Convention collective nationale du personnel des prestataires de services dans le domaine du secteur tertiaire (éd. juillet 2015), il apparait que la profession représente 7.000 actifs, dont 6.500 actifs salariés hors dirigeants, 100 dirigeants salariés, et 400 dirigeants non salariés. Les dirigeants sont à 81% des hommes, mais la profession tend à se féminiser puisque deux tiers des salariés sont des femmes. Enfin, neuf personnes sur dix y travaillent en CDI à temps plein, pour un âge moyen d’environ 37 ans pour les salariés contre 51 ans pour les dirigeants.